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L'affaire Dreyfus
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Un coupable parfait
Le capitaine Alfred Dreyfus, officier juif français, soupçonné d'avoir transmis des documents confidentiels concernant l'armement et l'organisation de l'armée française, est écroué à la prison du Cherche-Midi à Paris en octobre 1894.
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Un procès truqué
Suite à un procès à huis-clos, il est reconnu coupable de haute trahison et condamné à la déportation à vie sur l'Île du Diable, en Guyane. En 1896, le nouveau chef des services de renseignements de l'état-major, Marie-Georges Picquart, découvre l'identité du véritable coupable, l'auteur du fameux "bordereau" : le commandant Esterhazy. L'état-major décide néanmoins d'étouffer l'affaire, en mutant le lieutenant-colonel Picquart et en créant de faux documents.
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Vers une révision du procès
Un groupe de partisans de la révision du procès de 1894 se forme petit à petit afin de toucher l'opinion publique. C'est dans ce contexte qu'Émile Zola publie, en 1898, une lettre ouverte au président de la République Félix Faure et intitulée "J'accuse...". La mise en avant d'erreurs de procédures et l'opinion publique ainsi conquise vont permettre la révision de ce premier procès.
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Le choix de Rennes
Rennes est alors choisie pour accueillir ce nouveau procès, pour son calme et surtout pour sa position géographique : c'est la ville, possédant un tribunal militaire, la plus proche de Port-Haliguen, lieu où est débarqué Alfred Dreyfus à son retour de l'Île du Diable. De plus, elle est assez loin de Paris, pour éviter de trop importantes manifestations.
Boîte à outils
Pour aller plus loin
À écouter
Podcast "Raconte-moi Rennes" : "1899, dans la fièvre de l'affaire Dreyfus"